5 août 
             
            Réveil vers 07:00, tout le monde est déjà sur 
            le pont, on voit les Testigos.... on y arrive avec le vent toujours 
            grand largue et on va mouiller sur l'île de Iguana pour faire 
            la clearance à la douane... qui n'est autre que la petite base 
            militaire locale. Au moment de jeter l'ancre, celle-ci se détache 
            de la chaîne et coule à pic... je  me 
            précipite pour relever les coordonnées GPS, mais dans 
            la précipitation, je ne prends pas les secondes et les coordonnées 
            ne seront pas exploitables pour la retrouver plus tard. Mais sur le 
            moment, il faut faire vite et mettre à poste l'ancre de secours, 
            ce qui est fait relativement vite et facilement. Une fois sécurisé, 
            le skipper et sa femme vont à terre vers la douane. Dès 
            leur retour, on se met à la recherche de l'ancre avec l'annexe. 
            On attache deux bouts à l'arrière de l'annexe et deux 
            plongeurs scrutent le fond avec leur masque, respirent avec leur tuba 
            et avancent grâce à l'annexe. On arrive tant bien que 
            mal à scruter une bande de 5 mètres sur le fond de l'eau. 
            Mais la baie est grande, autant chercher une aiguille dans une botte 
            de foin. Au bout de 30 mn, le skipper rentre à la nage au bateau 
            car il en a marre. Mais le courant est tel que l'on doit d'urgence 
            aller le chercher au large.... Après deux heures de recherches 
            on abandonne, l'ancre restera au fond de la baie d'Iguana...  
             
             On 
            met le cap sur Los Testigos, juste en face d'Iguana soit près 
            de 20 mn de moteur pour recharger les batteries. La plage où 
            l'on mouille est paradisiaque, sable blanc et fin, palmier, mer bleue, 
            etc... On se jette à l'eau pour rejoindre la plage et jouer 
            les Robinson. Olivier se fait piquer par une sorte de méduse, 
            la Balandra (ou Malagua), il arrive sur la plage un peu brûlé, 
            mais on y prête pas trop attention, on se dit que dans 5 mn 
            il ne sentira plus rien, mais c'est l'inverse qui se produit. Un quart 
            d'heure après il se plaint de brûlures forte et de paralysie 
            du dos. Le skipper rentre au bateau à la nage pour venir le 
            chercher avec l'annexe, les filles rentrent avec eux. Olivier va de 
            plus en plus mal, il à du mal a respirer, il a des convulsions, 
            c'est atroce.. on ne sait quoi faire et nos médicaments ne 
            font pas grand chose. 
            
              
                | En métropole dans un tel cas on compose le 18 et un 
                  camion de couleur rouge vient prendre le relais et s'occupe 
                  du problème, mais la y a pas moyen... Il se plaint maintenant 
                  de décharge électrique a travers le corps, il 
                  vomit souvent... On va donc chercher de l'aide à terre, 
                  auprès des pêcheurs (3 maisons sur l'île). 
                  On se dit que les pêcheurs du coin savent quoi faire dans 
                  un tel cas. Effectivement ils sont extrêmement réactifs 
                  et gentils, ils viennent le chercher avec les petites vedettes 
                  rapides et l'amènent à Iguana, là où 
                  il y avait la  | 
                
                   
 
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            douane, il y a un dispensaire à la base militaire. Mais le 
            premier pêcheur qui l'évacue s'enfonce un hameçon 
            dans le pied et fait appel à un de ses collègues pour 
            prendre le relais. Finalement on se retrouve seul à bord, le 
            skipper et sa femme sont avec Olivier à la base et on attend 
            avec impatience. Une bonne heure après les voilà qui 
            reviennent, Olivier va bien. Sur place une infirmière lui a 
            fait une piqûre (intraveineuse s'il vous plaît) avec l'antidote, 
            Olivier doit se reposer maintenant. Tout le monde est sur le cata 
            pour dîner et faire la fête. On remercie bien les pêcheurs 
            pour leur aide, ils refusent obstinément les US$ que nous leur 
            proposons pour les dédommager, par contre ils acceptent volontiers 
            de boire une bière à bord et repartent avec une bouteille 
            de whisky. Dîner et dodo. 
             
            
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