11 août 
             
            On marche bien, toujours vent arrière, grand voile seule, 7 
            nœuds. On aperçoit Los Roques vers 8:30, après un magnifique 
            levé de soleil sur la mer des Caraïbes. On arrive à 
            Grand Roque vers 11:00 à la voile puis que l'on n'a plus de 
            moteur (enfin   
            plus qu'un mais insuffisant pour remonter au vent et on veut se le 
            garder pour les occases importantes). On refait le mouillage 3 fois 
            car il y a du courant, beaucoup de courant et le fond est plein d'algues 
            alors l'ancre accroche mal et ripe souvent. Il y a une agitation particulière 
            sur l'île. Des bateaux militaires sont mouillés dans 
            la baie et un petit hors bord vient nous voir dès notre arrivée 
            avec deux gardes armés dessus.. Quel accueil ! On finit le 
            barracuda acheté à la Blaquilla et l'on va à 
            terre pour faire la clearance. Mais sur le chemin, le moteur nous 
            lâche, il n'a pas apprécié le nouveau mélange 
            que l'on vient de faire (gasoil au lieu d'essence.. hum). On est donc 
            bloqué sur Grand Roque (Skipper, Aude, Olivier et Thomas). 
            Grand Roque est une jolie île avec un superbe village de toutes 
            les couleurs, un peu comme un pesado mexicain. On cherche un mécano 
            pour le moteur (du cata et éventuellement de l'annexe). On 
            en trouve un qui nous dit qu'il passera demain matin à bord. 
            Puis on cherche un pêcheur pour nous ramener à bord. 
            
             
            Et là on comprend que l'agitation sur l'île et l'accueil 
            étaient dus à la présence du président 
            Chavez sur l'île et on doit attendre que tout le monde retrouve 
            une activité normale pour pouvoir retrouver notre bord. On 
            attend donc avec tout le village pour voir et photographier le président. 
            Finalement quelqu'un nous ramène en tractant notre annexe. 
            On ne touche plus à rien pour aujourd'hui, on dîne et 
            on se couche. |