Le skipper se réveille de bonne humeur ce matin, avant même la fin de mon quart... "ça sent différent" qu'il me dit. Il fallait comprendre "on sort du poto, y a des alizés". Bref ça sent bon tout ça. Le temps de prendre un météo et l'on change le cap, on commence à abattre vers Salvador de Bahia, on est presque en cap directe maintenant. C'est le signe que l'on à quitté la zic et que l'on rentre dans les alizés. On renvoit la toile vers 10h30 et on coupe les moteur vers midi. Évidement on se traîne car on essaye de remonter le plus possible au vent, on a donc une vitesse de 5-6 noeuds, mais au moins on est à la voile.