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Une transatlantique en catamaran . . . - Tag - pain http://www.catamaran-antilles.fr/transat/index.php? Le récis de 13 jours de transat, de Mindelo, Cap-Vert, à Salvador de Bahia, Brésil fr Fri, 04 Mar 2016 11:22:21 +0100 http://blogs.law.harvard.edu/tech/rss Dotclear C'est bon la dorade coryphène http://www.catamaran-antilles.fr/transat/index.php?post/2008/12/13/C-est-bon-la-dorade-coryphene urn:md5:61320ce9d28582bc7a465c28b6f2e1db Sat, 13 Dec 2008 16:40:00 +0100 Thomas dorade coryphenegestion dechetpain <p><br />La première chose que le skipper fait en se levant se matin là est de me confier la poubelle. La gestion des déchets est une vraie science à bord. Il est effectivement impossible de stocker toutes les ordures que produisent 4 personnes pendant 2 semaines, à la fois pour des raison de place et à la fois pour des questions sanitaires. Il y a donc une règle simple à respecter: tout ce qui est biodégradable passe par dessus bord, le reste non.</p> <table width="99%" border="0"> <tbody> <tr> <td>Point a 16h30</td></tr> <tr> <td>- Position: 05°45'S 30°56'W</td></tr> <tr> <td>- Cap 221°</td></tr> <tr> <td>- Distance parcourue: 1 566 NM</td></tr> <tr> <td>- Vent SUD 15 noeuds</td></tr></tbody></table><br /> <p>Il est vrai que si l'on devait garder à bord les dechets des poissons péchés, l'air serait bien vite irrespirable sur le bateau. La plupart des déchets retournent donc à la nature, les autres sont stockés dans des sac poubelles et mis dans les coffres avant du bateau. C'est d'ailleurs toujours un plaisir d'arriver dans un port et de descendre à terre les poubelles accumulées à l'avant... Au risque d'un choquer certain, les bouteilles de verre et les boite de conserves sont ainsi envoyées par le fond. Et oui, le verre et le métal sont biodégradable, ca mettra des dizaines voir des centaines d'années (pour le verre) à se dégrader, mais par 2 000 mètres de fond au milieu de l'atlantique on peut se le permettre. Par contre le plastique, les capuchons, etc.. restent sagement à bord. A chaque fois que l'on fait la cuisine, le chef (la plus part du temps, le skipper) fait des allers retours entre le carré et le bord du bateau pour jeter abats, arrêtes, épluchures etc... bref ce matin, j'ai fait un court séjour à l'avant pour y stocker la poubelle des derniers jours, d'ailleurs j'ouvre le coffre en retenant ma respiration, tellement ca pue là dedans !</p> <p>A midi on se livre à un rapide calcul de temps restant à passé avant l'arrivée. Il doit rester 650NM et l'on marche en moyenne à 8-9 noeuds ce qui nous fait arriver dans 76 heures, soit un peu plus que 3 jours (3 x 24), nous devons donc arriver mardi 16 décembre à Salvador de Bahia... que le temps passe vite et qu'il me tarde de rentrer (deux sentiments forts et contradictoires, je suis bien à bord, mais j'ai envie de rentrer et de revoir ma femme et mes enfants).</p> <p><img title="Une belle prise cette dorade coryphene, dec. 2008" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0 auto" alt="Une belle prise" src="http://www.catamaran-antilles.fr/transat/public/transat-bresil/DSCN2483.jpg" /></p> <p>Le skipper nous prépare le déjeuné du siècle, Dorade Coryphène et lentilles, ca fait simple comme ca, mais faut voir la sauce (ail, crème fraîche, huile d'olive et vinaigre balsamique) et faut voir comment il a fait cuire les lentilles avec des "chutes" de notre jambon de pays... bref un régal. Après ce repas de rois, l'équipage fait sa siéste, sauf bibi qu'est de quarts, mais moi je redors systématiquement 3 heures le matin.</p> <p><img title="Une belle dorade, dec. 2008" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0 auto" alt="Une belle dorade" src="http://www.catamaran-antilles.fr/transat/public/transat-bresil/DSCN2487.jpg" /></p> <p>Au réveille de sa sieste, le skipper nous fait du pain, activité quotidienne depuis que nous n'avons plus de pains "frais" acheté à Mindelo avant le départ. Pour cela il utilise une machine à pain pour le pétrissage et cuit ensuite le pâton obtenu au four. Il utilise pour le pétrissage des mélanges tout établie et vendu comme tel en france. Cependant nous sommes arrivés au bout de ces mélanges si pratique, et il a du faire sa pâte en partant de la farine. Et là encore un problème est survenu, il n'y à pas de levure à bord&nbsp;! Qu'à ne cela tienne, il a fait du pain au levain, en prélevant un tiers de la pâte du pain de la veille, en en utilisant ce levain pour le pain du lendemain et ainsi de suite, méthode artisanale et qui donne un pain excellent&nbsp;! Depuis le passage de l'équateur, nous avons tous les jours du pain frais, artisanal et délicieux... quel autre bateau peut en dire autant ?</p> <p><img title="Remise a l'eau d'une dorade, dec. 2008" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0 auto" alt="Remise a l'eau d'une dorade" src="http://www.catamaran-antilles.fr/transat/public/transat-bresil/DSCN2488.jpg" /></p> <p>Le bateau marche très bien, on doit faire du 9-10 noeuds de moyenne, il file sous grand voile et foc, on sent la vitesse, on se rapproche de Salvador !</p> Skipper, donne nous notre pain de ce jour http://www.catamaran-antilles.fr/transat/index.php?post/2008/12/12/Passage-de-l-%C3%A9quateur urn:md5:185de9f4f13573c6bf49cfff4968c91b Fri, 12 Dec 2008 16:23:00 +0100 Thomas dorade corypheneneptunepainspi <p><br />Comme la veille, le quart du matin était du pur plaisir. Le bateau file à une vitesse folle (faut pas exagérer non plus, mais on doit faire du 9-10 noeuds de moyenne), le vent s'établit à 16-17 noeuds avec des pointes à 21. Le temps passe vite, le soleil se lève, la mer est belle, bref je kiffe, c'est peut être dur à comprendre pour ceux qui sont à terre, mais c'est comme ça. Je me recouche après mon quart et me léve à 11h30, je pompe la cale au passage et me voilà frais et dispo sur le pont. RAS, le bateau va un peu moins vite car le vent à baissé, mais sa vitesse reste tout à fait honorable. Il doit nous rester 4 jours de mer avant d'arriver à Salvador, ce qui veut dire que j'aurais mon avion du 20 et que je passerais Noel avec ma femme et mes enfants, c'est une drôle de préoccupation sur le moment, mais c'est important pour moi.</p> <table width="99%" border="0"> <tbody> <tr> <td>Point a 16h30</td></tr> <tr> <td>- Position: 02°58'S 28°50'W</td></tr> <tr> <td>- Cap 221°</td></tr> <tr> <td>- Distance parcourue: 1 385 NM</td></tr> <tr> <td>- Vent SUD 14 noeuds</td></tr></tbody></table><br /> <p>&nbsp;</p> <p>Le vent s'étant maintenant établi par le travers et ayant faiblit, c'est le moment d'envoyer le spinnaker. On doit d'abord réparer un petit accrocs que nous avons vu lors de l'utilisation précédente. On ramène donc le spi dans le cockpit et on répare avec du scotche à spi, rien de plus simple. On se prend un peu les pieds dans la chaussette en le rengainant et déchirons un peu celle çi. Un quart d'heure après le spi est envoyé et après quelques réglages le bateau reprend de la vitesse.</p> <p><img title="Routine du bord: lecture et preparation de la peche, dec. 2008" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0 auto" alt="Routine du bord: lecture et preparation de la peche" src="http://www.catamaran-antilles.fr/transat/public/transat-bresil/DSCN2467.jpg" /></p> <p>Mais après le déjeuner le vent remontant dans notre nez, il faut se résoudre à affaler le spi et remettre le foc.</p> <p>Le skipper se met ensuite à nous faire du pain. Il nous a fait hier deux magnifiques et délicieux pains de campagne, que l'on à mangé avec du beurre salé et des tranches du jambon fumé que les bénéteaux avaient apporté, quoi de plus bon au milieu de l'atlantique ?</p> <p><img title="Le pain sort du four, merci skipper, dec. 2008" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0 auto" alt="Le pain sort du four, merci skipper" src="http://www.catamaran-antilles.fr/transat/public/transat-bresil/DSCN2519.jpg" /></p> <p>Neptune, dans sa grande générosité, nous a fait parvenir aujourd'hui, son discours de le cérémonie du passage de la ligne, merci encore Alain.</p> <code> <p>Enfin, nous y sommes !</p> <p>Au bénéfice de l'age, sans doute, j'ai reçu par la voix de notre skipper une délégation très spéciale et très momentanée de Neptume pour vous dire quelques mots en ce moment et en ce lieu très particulier.</p> <p>Sur le grand livre du gps - les droites de hauteurs sont rangées au rayon des accessoires inutiles - j'ai vérifié que ce jeudi 11 décembre a 13h50'50 TU vous êtes bien par 00°00'00<em> de latitude nord et par concomitance obligatoire par 00°00'00</em> de latitude sud. Instant magique qui vous fait franchir la ligne</p> <p>La ligne, objet réel ou virtuel aux multiples déclinaisons, il y en a une foultitude, ligne droite ou ligne courbe, ligne de crête ou ligne de plus grande pente, ligne de la main ou ligne de vie du bateau ligne jaune, que l'on s'applique quotidiennement a ne pas franchir, ligne de pêche, qui d'un simple moyen de loisir tranquille peut se transformer au dimension de l'atlantique en un redoutable test à l'effort, de ce cote là vous avez encore de sérieuses marges de progressions, ligne aéropostale de Mermoz, Sait Ex, Daurat.</p> <p>Enfin, la ligne, unique, sans attribut, puisque l'on dit passage de la ligne, cette ligne, ou ces parallèles que les anciens suivaient au soleil de midi. </p> <p>Franchir cette frontière invisible, beaucoup en ont rêvé sans jamais l'atteindre, il importe donc de goûter l'instant qui fait basculer du nord au sud, passer d'une moitié de la terre à l'autre et qui vous transforme un marin. Il y a comme cela quelques moments dans la vie, avec un avant et un après.</p> <p>Si le marin se transforme, il doit changer de nom, ainsi Thomas, par la volonté de Neptume, tu t'appelle désormais dans le grand livre de la navigation à voile, Toison Tropicale. Tu fais parti de ces êtres assez rare qui ont appris, on peu le dire ainsi, à marcher sur la mer. Exercice périllieu et non sans risque puisque tu n'as pas hésité à passer directement du cockpit au carré en zappant l'échelle de descente. On en garde des séquelles ou on en tire des privilèges. Tu as hérité de la seconde option puisqu'il semble bien que tu sois insensible au mal de mer. Que les enfants de tes enfants puissent en hérités.</p> <p><img title="Bapteme de Neptune sur l'equateur, dec. 2008" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0 auto" alt="Bapteme de Neptune sur l'equateur" src="http://www.catamaran-antilles.fr/transat/public/transat-bresil/DSCN2574.jpg" /></p> <p>Damien, ton nom équatorial sera rapala habile Jusqu'à aujourd'hui, héritier d'un grand-père officier de marine et pêcheur qui t'as tout appris dans ce domaine, c'est surtout cet aspect que tu as retenu. Ne disais tu pas a 4 ou 5 ans de ta cousines nouveau née, pesant 5 à 6 livres, "j'aurais pu la prendre avec la ligne"&nbsp;! Au coté du pecheur, qui pousse le style a ne ramener que la tête du poisson, mangée par un requin, tu as rejoins l'autre partie de l'héritage. Tu es donc marin.</p> <p>Alain, un skipper ne change pas de nom, tu es tout simplement et restera, comme inscrit sur ta casquette, le skipper de Marie Soizic Combien de marées depuis un certain lac des landes en passant par les marmites de la Hague, les courants des anglo normandes, le raz de sein au accent de la walkyrie, la tranquillité de la bretagne sud. On arrive pas par hasard sur la ligne.</p> <p>Enfin s'il n'y a pas de bateau sans équipage, il n'y a pas d'équipage sans bateau Marie Soizic, a ton port d'attache de Port la Foret, tu côtoyais les grands marrants a deux ou trois pattes qui te donnais des fourmis dans les voiles. Sagement tu t'es contentée de ton seul voisinage mais comme la chèvre de M. Seguin, tu as tirée sur tes amarres pur aller voir en dehors de ton près et contrairement a M. Seguin c'est en plein harmonie avec ton skipper que tu viens de faire la malle, en terme plus marin, de larguer les amarres.</p> <p>Le Golf de Gascogne, un tantinet méchant a essayer de te barrer la route, sans succès bien sur, la Corogne, Madere, où tu rejoins tes amis du Rally des Iles du Soleil, c'est plus jolie que le RIDS qui fait penser à un compte en banque, une compagnie informatique ou une électronique new look. Puis Tenerife, Dakar, le Saloum, l'archipel du Cap Vert. Ce jeudi 4 décembre vers 16h de l'après midi, en bonne compagnie de Sao Vicente et Sao Antao, un ris dans la grand voile, chao Mindelo. Tu mets le cap plein sud pour atteindre ce fameux pot au Noir. Très vite sous spi ta route sera clémente sur 25 degrés Ouest pour atteindre cette zic inconnu du commun des mortels et passer par cette petite fenêtre qui t'ouvre les espaces du grand sud. l'expression passer entre les grain n'a jamais ete aussi a propos.</p> <p>Pour agrémenter le voyageur tu as même fait monter a bord, une bonite et 2 dorades coryphènes, ces poissons emblématiques que beaucoup ne rencontrent que dans les livres. Et voilà ce 11 décembre 2008, a 11h50'50 tu est sur la ligne, Marie Soizic, avec ton skipper, Toison Tropicale et Rapala Habile. Le poète a dit que l'éternité c'était la mer allé avec le soleil</p> <p>vous avez la mer, vous avez le soleil vous avez donc l'éternité, profitez en le rêve continu.</p> <p>Bon vent a toi Marie Soizic et a tout tes futurs équipages pour courir les mers sans limites.</p> <p>Cérémonie du passage de l'équateur Alain Beneteau dans le rôle de Neptune Sur l'équateur 11 décembre 2008</p> </code> <p>Ce matin, nous recevons les positions des bateaux, nous avons Mathusalem juste à coté de nous, il doit être à 3 miles, le problème est qu'on ne le voit pas, on lance des appels VHF sans aucun résultat.. il doit y avoir un problème dans les positions ou une visibilité très réduite (ce qui ne semble pas être le cas) ou bien il a coupé sa VHF&nbsp;! je retourne faire un tour d'horizon et vous tiens au courant les amis !</p> <p><img title="Le poste de barre, dec. 2008" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0 auto" alt="Le poste de barre" src="http://www.catamaran-antilles.fr/transat/public/transat-bresil/DSCN2568.jpg" /></p> <p>En fin d'après midi, Damien et Alain pèchent une dorade coryphène de 3 - 4 kilos, nous en levons les filets immédiatement et la gardons pour le déjeuné de demain. Un oiseau s'est posé sur la filière bâbord vers 23h30 pendant mon quart de nuit, il était toujours là lorsque j'ai repris le quart du matin et s'est envolé vers 7h30, 8 heures de repos au milieu de l'atlantique</p>